Le Sel de la Vie
C’est une association loi 1901 qui lutte contre les inégalités, les obstacles de toutes formes, les empêchements à vivre dans son quotidien les droits fondamentaux.
Composée de membres de la communauté éducative répartie dans Marseille, des petites associations de quartiers, des familles et parents engagés dans les questions éducatives, de formation, sport et loisirs, de solidarité.

Le Sel de la Vie c’est une:
Vision :
Celle de nourrir la confiance. La confiance porteuse :
D'énergie de projets
D'action vers l'inclusion
De lutte contre les inégalités de situations
De construction de trajectoires de transformations et d’émancipation
De préparer les soignants de demain aux enjeux de la transition écologique et énergétique
Mission
Lutter contre les déterminismes
Lutter contre les déterminismes, les obstacles et empêchements à devenir.
Lutter contre les inégalités de trajectoires
Rendre caduque l’assertion de l’artiste Ben qui résume toutes les études sur les inégalités de situations de vie, de trajectoires: « Venir de empêche de devenir » pour faire que: « Venir de…ne doit pas… ne doit plus empêcher… de devenir. »
Stratégie
Partir des expériences de vie des publics concernés, de leurs savoirs, savoirs-faire pour poser:
Des constats partagés sur les problématiques vécues, les leviers d'actions.
Coconstruire les réponses d'accompagnement vers les transformations et émancipations
Articuler les réponses d'accompagnement avec les acteurs institutionnels, les acteurs privés pour des résultats porteurs d'inclusion, d'insertion, de cohésion sociale.
Co-construire un module de formation sur l'éco-révolution dans le secteur de la santé.
Le Sel de la Vie en résumé:
En 20 mois d’existence (née le 14 juillet 2020): c’est déjà 21 projets et actions déployés sur le terrain portés par des acteurs et bénévoles impliqués.
C’est la co-construction à partir des besoins et problématiques identifiés en partage avec les acteurs de terrains (associations, familles et parents engagés)
C’est une vision à 360 degrés qui part du terrain et de ses complexités.
Des projets dans les domaines de l’éducation, de la formation, des sports et loisirs, de la solidarité:
Quartiers des Apprenants dans les QPV de Marseille (La Castellane, La Bricarde, La Savine, Les Flamants, La Cravache, Font-Vert, Saint-Barthelemy, Plan d’Aou)
Vacances Apprenantes
Colos Apprenantes avec la DRAJES, le Rectorat d’Aix-Marseille, le Z5 (Zidane Football Club) Vacances de Toussaint 2021;
Détection, (re)construction, accompagnement et insertion des publics décrocheurs des jeunes des QPV de tous niveaux scolaires avec la DRAJES, le Rectorat d’Aix-Marseille
Équipe Mobile Informatique Solidaire et Sociale (EMISS) : équipement informatique, formation et ligne dédiée pour les petites associations de quartiers, en pied d’immeuble.
Écurie sociale et solidaire de médecine MEDENPHARMAKINE avec la première promotion Arc en ciel (2019/2020), la deuxième promotion Axel KHAN (2021/2022), la troisième promotion Frantz Fanon (2022/2023) en partenariat avec Impact Jeunes, Caisse des dépôts et Consignations, Fondations Apprentis d’Auteuil :
– Former, accompagner à la réussite des futurs médecins et spécialistes
– Lutter contre les déserts médicaux.
– Formation des acteurs de santé aux enjeux du changement climatique : décarbonons la santé pour soigner durablement.
Ce sont d’autres projets à venir pour irriguer, étoffer, renforcer la cohésion sociale, l’égalité des droits, l’inclusion, la formation tout au long de la vie notamment : tous ces projets concernent les jeunes des QPV des territoires de Marseille et au-delà.
Nos Actions
écurie socialE, solidaire et responsable médenpharmakiné
pôle transformation
pôle numérique
séminaire jeunesse et engagements dans les quartiers
L’écurie Sociale,
Solidaire et Responsable Médenpharmakiné
Médenpharmakiné est une Écurie Sociale et Solidaire créée par l’association Le Sel de la Vie. C’est une formation gratuite aux concours de médecine pour des lycéens et étudiants afin de se préparer aux concours et études d’excellence. Cette Écurie d’innovation éducative et sociale est construite sur les valeurs suivantes:
Égalité femme et homme
Dans le recrutement et l’équipe des tuteurs tutrices chargée de la formation.
Inclusion sociale
Et une plus grande accessibilité aux études de santé
Mixité sociale
Pour renforcer la cohésion sociale, l’émulation positive et l’entraide solidaire par le partage de savoir-faire, de compétences nombreuses.
Solidarité
Par le partage de savoirs, d’expertises pour faire progresser, et faire réussir.
Eco-révolution
Former et sensibiliser nos étudiants aux problématiques de développement durable pour faire évoluer les pratiques dans le secteur de la santé.


Pôle numérique
Nous proposons des formations dans le secteur du numérique comme outils d’inclusion et de transformations citoyennes
Ils nous ont fait confiance
Quelques témoignages des personnes qui ont bénéficié des différents programmes de l’association Le Sel de La Vie
Voilà un parcours étonnant, que celui de Sammy Hamidi, enfant du Canet (14e). L’altruisme, il l’a en lui depuis tout petit et d’aussi loin qu’il s’en souvienne, une petite voix lui a toujours chuchoté à l’oreille: « Médecine… pourquoi pas ? » Mais… « Quand on était gamin, il y avait cette fille dans le quartier qui écrasait tout le monde avec ses résultats scolaires. C’était la meilleure de tous. Et puis elle a passé le concours d’entrée en Médecine et elle l’a raté. Je n’ai pas pu m’empêcher de me dire: si elle, elle l’a raté, alors moi, ce n’est pas même pas la peine d’y penser ».
Sammy fera d’autres études et obtiendra un master en finances et assurances. Dites-vous que pourtant, la voix ne s’éteint pas. « J’ai 26 ans, je me suis engagé dans une voie qui n’a pas le sens que je voudrais donner à ma vie. Si tu veux y aller, c’est maintenant ou jamais ».
Sammy y va. Et il réussit. Bientôt, il entrera en troisième année de médecine et lorsqu’il a entendu parler de cette écurie, fatalement, cela a résonné en lui.
« Ce qui est important, ce n’est pas tant les cours de maths que je peux donner, mais surtout, l’approche: dédramatiser, se reposer, s’organiser. Passer ce concours, c’est être broyé dans une machine où on n’a plus de recul sur ce qu’on est en train d’apprendre. Il faut être préparé à ce qui va vous tomber dessus et c’est cela qu’on essaie de transmettre »
Alex est un pur militant, c’est alors son besoin de participer à la justice sociale, qui l’a conduit à taper un mot-clé, sur un journal internet très spécialisé: « Écurie sociale ». « Je voulais m’investir dans la transmission mais je ne voulais pas participer au système payant. Je suis donc tombé sur l’écurie de Salim et Aïssa Grabsi et j’ai envoyé un mail ».Mail, bien reçu. L’équipe découvre un jeune homme aux idées très claires qui se destine à la neurologie ou la cancérologie: « La médecine est financée par l’État et même s’il y a l’écurie de la faculté, heureusement d’ailleurs, je trouve dommage qu’on ne puisse prétendre au métier de médecin que si l’on a les moyens de financer une préparation. Les médecins sont payés par les impôts de tous les travailleurs de France, et je trouve qu’il serait normal que l’on puisse les sélectionner non pas parce qu’ils ont eu les moyens de se payer une écurie, mais simplement parce qu’ils sont les meilleurs ». Alex a lui-même dû faire des sacrifices, lorsqu’il a concouru. « Nos moyens ne sont pas illimités et, dans mon écurie, j’ai dû renoncer à certaines options qu’il a fallu compenser par un travail acharné, très dur. Permettre à ceux qui n’en ont pas les moyens de se préparer à ce métier, cela ne bénéficie pas seulement aux étudiants mais au pays entier parce que ce sera un pays plus juste, plus équitable. J’ai donc fait le choix de participer à l’action de cette écurie sociale, pour remettre les choses à égalité ».
Décider d’un métier, se battre dans un milieu très modeste pour s’en donner les meilleures chances, surmonter les obstacles en solitaire, affronter le jugement des autres… Farès en a une conscience aigüe: « Tout ce travail, c’est ma mère qui l’a fait, pas moi ». Sa mère qui, aujourd’hui, est chef de service dans un hôpital marseillais. « Clairement, son parcours a facilité le mien. Lorsqu’on choisit de passer ce concours, c’est toute la famille qui le passe avec nous et j’ai eu la chance d’être accompagné dans cette réalité par des parents qui ont appris les codes tout seuls ». Farès a été préparé dans une écurie traditionnelle. « J’ai doublé avec l’écurie sociale où je pouvais appeler n’importe quand en cas de doute ». Lever à 6h du matin. Travail des cours de la veille jusqu’à 8h. 8h-midi : cours en visio. Une heure pour déjeuner, travail des cours du matin jusqu’à 16 h. Pause de 30minutes et retour dans les cours jusqu’à 21 h. Une heure pour dîner et reprise jusqu’à 23h. Tous les jours, le même programme excepté le vendredi à partir de 19h: « Là, je me reposais, je voyais des amis, je regardais un film… C’était off. Avec du recul, je m’étonne de ce que j’ai fait pendant un an. Mais sur le moment, on ne s’en rend même pas compte ». Le travail a payé. À l’écrit, Farès a obtenu la moyenne de 16,6 et 90 places d’avance. « Cette année était transitoire. Les admissions étaient partagées entre ceux qui passaient le concours pour la première fois et ceux qui redoublaient. C’était beaucoup de stress. » Farès a été reçu. Il se destine au métier de chirurgien.
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